Apprendre à ne plus se dévaloriser

Echec/Rejet => Je ressens de la déception, je me dévalorise => Baisse d’estime de soi

 

L’estime de soi : c’est la valeur qu’on s’accorde. Se définit par le rapport que l’on entretient avec soi-même au travers de :

  • Nos pensées : Comment je me juge
  • Nos émotions : Comment je m’aime
  • Nos comportements : Comment je me traite

 

1/ Les situations de blessure de l’estime de soi 

Les situations où je me sens en échec où j’ai le sentiment d’avoir perdu et que les autres ont gagné.

Les situations où j’ai déçu quelqu’un ou moi-même

Les situations où je me sent moins aimée, mise à l’écart

 

2/ Les symptômes de la blessure de l’estime de soi activée

    • L’auto critique : Je suis nulle
    • Le repli sur soi : Difficulté à supporter le regard des autres sur soi parce que le propre regard que je porte sur moi à changé (je me sens nulle) et j’ai l’impression que c’est pareil pour les autres => Phénomène de distorsion
  • Stratégie d’évitement  => cercle vicieux de la mésestime de soi 

Pour ne pas échouer, je n’agis plus, m’évitant ainsi toute possibilité de renouer avec le succès. Par peur d’échouer, je m’empêche de progresser, de vivre tout simplement.

 

3/ Facteurs de perte de l’estime de soi

Le passé : la manière dont nous avons été éduqués => ambiance familiale peu valorisante, insécurisante.

Le présent : stressant, insécurisant

Situations d’échec répétées => doute, auto-critique

Traits de personnalité : perfectionniste qui a toujours le sentiment d’échouer.

 

4/ Outil pour comprendre la dévalorisation 

La dévalorisation de soi ne vient pas de ce qui nous arrive mais de la manière dont on le perçoit. Principe de PNL sur l’échec Il n’y a pas d’échec, juste du feedback, il n’y pas d’apprentissage sans échec exemple : apprendre le vélo.

Loi des attributions : On attribue l’échec avec une perception alimentant la colonne de gauche de la même manière qu’on attribue le succès en alimentant la colonne de droite. Quand on rencontre un échec ou un succès, c’est bien de vérifier l’alimentation des colonnes d’attribution pour vérifier l’estime de soi.

Exemple d’une rupture sentimentale

Sur le plan Interne Externe
C’est ma faute Cette personne n’est pas faite pour moi
Sur le plan Stable Exceptionnel
C’est tout le temps Ça marchera la prochaine fois
Sur le plan Global Spécifique
C’est partout pareil Ça marche dans d’autres domaines

 

5/ Conseil pour améliorer l’estime de soi 

  • Passer du jugement à l’analyse : au lieu de me critiquer, j’analyse les raisons de mon échec en spécifiant et en nuançant.

Au lieu de me dire : j’ai raté, je suis nulle je me dis : Tu n’as pas été TRES bon dans TELLE SITUATION.

  • Tirer les leçons de l’échec : S’interroger sur les raisons de l’échec -> quelles sont les causes de mon échec, qu’est ce j’ai appris, comment je peux faire mieux pour la prochaine fois.
  • Apprendre à accepter la consolation de nos proches pour apprendre à se respecter : Parce qu’on a honte de soi, écouter les consolations des autres. Ce n’est pas de la gentillesse, il y a des vérités. En voyant comment les autres font, on va apprendre à être bienveillant vis-à-vis de nous-même.
  • Cultiver une nouvelle philosophie de vie :
    • Se donner droit à l’échec, à l’imperfection,
    • S’imposer un devoir de bienveillance vis-à-vis de soi-même, se souvenir que l’échec fait partie intégrante du succès (mène au succès) : Il n’y a pas d’échec, juste des apprentissages. Exemple du vélo
    • Si vous perdez, si vous échouez, ne perdez pas la leçon.

Romain Rolland :  « En agissant, on se trompe parfois. En ne faisant rien, on se trompe toujours. »  Ce qui veut dire que l’on sacrifie ses progrès à sa sécurité

  • Pour se féliciter, s’encourager 
    • Dresser la liste de ses points forts et des points faibles
    • Lister ses réussites
    • Demander à vos proches de lister vos qualités, vos limites, vos points forts. Ecouter les. Ce n’est pas de la gentillesse. C’est de la sincérité.
    • Méditer, visualiser vos réussites, vos succès.

Partager cet article